L’activité physique modérée est recommandée par le corps médical dans de nombreuses situations. Ces recommandations se basent souvent sur des études scientifiques prouvant son effet positif sur la santé. A l’échelle mondiale, une prise de conscience du corps scientifique et médical est en cours : la santé est de plus en plus abordée du point de vue de la prévention et non plus uniquement du point de vue curatif.
Dans cette optique, l’activité physique est de plus en plus recommandée et ce même après une opération lourde. Par exemple, les médecins conseillent d’effectuer des activités physiques modérées après la pose d’une prothèse totale de hanche, tant qu’elles restent encadrées. Les prothèses actuelles peuvent permettre de faire une activité physique.
En plus de cela, il a été montré que le gain en terme de prévention est important. En effet, depuis plusieurs années, les troubles musculo-squelettiques sont reconnus comme étant une maladie professionnelle. Par exemple, la lombalgie est une des douleurs les plus répandues et touche (ou a touché) 47% des européens. Or, il a été montré que son apparition dépend de la qualité des muscles érecteurs du rachis. Les bénéfices de l’activité physique sont bien connus, en voici les principaux.
Les bénéfices liés à l’activité physique régulière
À ces bénéfices physiques s’ajoutent des bénéfices psychologiques et psychiques : l’activité physique renforce le lien social lorsqu’elle est effectuée en communauté et la confiance en soi est améliorée. L’exercice est également associé à une réduction des symptômes de dépression et d’anxiété.
La France renforce sa politique de sensibilisation vis à vis de l’activité physique. La mise en place du programme national nutrition santé l’illustre bien. Et cela s’est renforcé depuis mars 2017 car les médecins peuvent désormais prescrire du sport aux personnes souffrant de maladies chroniques (en savoir plus).
Pour résumer, l’activité physique permet à la fois de faire de la prévention et du curatif tant sur le plan physique que psychique. Son utilisation dans le cadre médical n’est pas nouvelle mais se démocratise de plus en plus, avec un changement de mentalité certain, à la fois du corps médical et des patients.
RAPPEL : L’activité physique comprend tous les mouvements corporels produits par la contraction des muscles squelettiques entraînant une augmentation de la dépense énergétique au-dessus de la dépense de repos.
BON À SAVOIR : Depuis 2015, la loi de modernisation de la santé reconnaît l’activité physique comme une thérapeutique non médicamenteuse.